Le 15 Fevrier : St Faustin et St Jovite, martyrs
Il y a deux manières de souffrir : souffrir en aimant et souffrir sans aimer. Les saints souffraient tous avec patience, joie, persévérance, parce qu'ils aimaient. Nous souffrons, nous, avec colère, dépit et lassitude, parce que nous n'aimons pas. Si nous aimons Dieu, nous serions heureux de pouvoir souffrir pour l'amour de Celui qui a bien voulu souffrir pour nous.
Aujourd'hui le St Curé d'Ars nous propose de méditer sur la souffrance. Mais tout d'abord, posons-nous la question : "Qu'est-ce que la souffrance?"
"La souffrance, ou la douleur dans ce sens, est une expérience affective de base désagréable et d'aversion. Elle est associée pour l'individu concerné à un dommage ou à une menace de dommage."
Oui, la souffrance est quelque chose qui fait mal, et qui est désagréable. Mais comme nous l’avons vu dans l’épitre de St Paul de ce dimanche, nous avons deux moyens de faire les choses : soit avec amour, soit sans amour. C’est exactement ce que nous propose le St Curé d’Ars aujourd’hui avec la souffrance !
Aujourd’hui la souffrance est considérée par nos contemporains comme une maladie contre laquelle il faut lutter, et qu’il faut éradiquer le plus vite possible de la terre !
Nous pouvons nous demander pourquoi ?
Parce que la souffrance est quelque chose qui contrarie l’homme et qui l’abaisse. C’est un état contraire à celui fait pour l’homme : le Bonheur.
Voilà la pensée de nos contemporains, mais nous, Catholiques, sommes-nous d’accord avec tout ceci ?
On ne pourra ni dire oui, ni non, car il y a un peu de vrai et du faux aussi. Voyons à la lumière du St Curé d’Ars ce qu’est la souffrance pour un Chrétien et quelle est, et doit être, notre attitude envers celle-ci.
Pour nous Catholiques, la souffrance n’est pas une fatalité mais une grâce de Dieu ! En effet, la souffrance nous est envoyée par Dieu pour divers motifs : pour nous empêcher de faire certaines actions, pour nous mettre à l’épreuve, pour nous fortifier, pour prouver notre amour et notre attachement à lui.
De fait, la Souffrance sans amour de Dieu et de son prochain est vaine et ne vaut pas la peine d’être vécue. Elle n’a aucune valeur et nous fait du mal. Nous avons tout à fait raison de la rejeter !
Mais nous pouvons aussi souffrir avec amour, et à ce moment-là, cela change tout !
En effet lorsque nous souffrons avec amour, nous nous unissons aux souffrances de Notre Seigneur et ainsi en souffrant par amour pour lui, nous gagnons des mérites et ainsi participons a notre Salut comme cela nous a été demandé par Dieu.
Gardons cette idée en tête aujourd’hui mais aussi à l’approche du carême, prenons l’habitude de souffrir par amour de Dieu et ainsi nos petites pénitences de carême ne seront pas vaines !
Nous pouvons presque dire que souffrir avec amour est une joie pour nous, ce qui semblerai une folie aux yeux du monde.
N’oublions pas notre origine et notre fin qui est Dieu, et soyons joyeux aux vue des souffrances que Dieu nous envoie : c’est une preuve de son amour pour nous !
"Il y a deux manières de souffrir : souffrir en aimant et souffrir sans aimer. Les saints souffraient tous avec patience, joie, persévérance, parce qu'ils aimaient. Nous souffrons, nous, avec colère, dépit et lassitude, parce que nous n'aimons pas. Si nous aimons Dieu, nous serions heureux de pouvoir souffrir pour l'amour de Celui qui a bien voulu souffrir pour nous."
Bonne journée.
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