Le 27 mars : St Jean de Damascène, docteur
Notre Langue ne devrait être employée qu'a prier, notre cœur qu'à aimer nos yeux qu'à pleurer.
Aujourd'hui le Saint Curé nous fait méditer sur Le rapport entre notre corps et Dieu : l'utilisation dont nous en faisons.
Aujourd'hui le Saint Curé nous invite a méditer sur l'utilisation dont nous faisons de notre corps.Le sujet est délicat, car il n'y a rien de plus personnel que notre corps. Mais avons nous l'exclusivité de la possession de corps ? Pouvons nous en faire ce que nous en voulons ?
Non ! et c'est de cela que veut nous parler le Saint Curé d'Ars aujourd'hui.
En effet, notre corps ne nous appartient pas en exclusivité. Il appartient aussi à Dieu qui en est le créateur. Notre corps est donc fait pour Louer Honorer et servir Dieu. c'est la raison pour laquelle le Saint Curé nous dit que Notre Langue ne devrait être employée qu'a prier, notre cœur qu'à aimer nos yeux qu'à pleurer.
De fait, notre corps étant destiné a Dieu, nous ne pouvons pas en faire ce que nous en voulons mais nous devons l'utiliser dans le but pour lequel il a été fait. Notre corps est le support de notre âme. De ce fait nous ne pouvons pas faire certaines action qui sont des péchés.
Il est évident que le principal est l'impureté sous toute ses formes.
Le péché d'impureté peut être commis sous différentes formes : Pensées, Paroles, Actions.
En Pensée : par de mauvaises pensées entretenues ou recherchées, par l'imagination non maitrisée ...
En Paroles : en racontant des mauvaises histoires, en étalant ses sentiments au détriment de l'autre personne, ...
En Action : relations sexuelles et attouchements hors mariage et hors des lois de l'Église.
La Mode actuelle qui vise a découvrir la Femme pour avilir l'Homme.
A ce sujet, je demande , au nom de tous les garçons, que les jeunes filles veillent bien à leur tenue, car parfois une simple négligence de votre part peut être l'occasion pour nous Vous en êtes entièrement responsables !
Il me semble dommage de rater le Ciel à cause d'un caprice. Faites donc bien attention donc a votre tenue et tenez compte des remarques de certains.
Pour ce qui est des Garçons, nous ne sommes de loin pas parfait, car nous aussi nous pouvons être l'occasion de tentation et péchés pour les Jeunes Filles. Veillons a rester modestes dans notre habillement, mais aussi et surtout dans notre comportement.
N'oublions pas les différences psychologiques qu'il existe entre Garçons et Filles : nous n'avons pas été créé dans le même but, mais nous sommes complémentaires. Faisons donc en sorte que cette complementarité ne soit pas une occasion de faire le mal, mais au contraire le moyen de nous aider mutuellement par une saine émulation vers le Bien, pour une plus grande Gloire de Dieu.
Il me semble judicieux de préciser certains détails :
Il est important d'adapter sa tenue vestimentaire à la situation : il ne s'agit pas d'imposer à toutes les Jeunes filles et femmes de porter la Burqa !!!
Simplement, pour les jeunes filles, ne mettez pas d'habits trop découpés ni trop moulant. Lorsque vous vous rendez dans une Église, la maison de Dieu, veillez à adapter votre tenue en conséquence : jupe suffisamment longue, bras couvert, tête couverte.
Le port du pantalon, très critiqué, peut à mon avis, être toléré dans certaines situation : sport, sécurité, activité empêchant le port d'une jupe.
Quand à noue les garçons, passé un certain âge, les cuissettes et assimilés doivent être bannis. De même que le port d'une camisole seul.
Pour ce qui est de la tenue à l'Église, pantalon et bras couvert obligatoire.
Je suis conscient que cela n'est pas dans l'air du temps et que beaucoup vont me rétorquer : Et où est la liberté dans tout ça ? C'est pire que l'Islam radical !!!
Je répondrai simplement en rappelant un principe philosophique :
La Liberté
Terme dénaturé par l'idéologie révolutionnaire qui a fait de la liberté une licence, un droit de l'homme. Or, c'est Dieu qui libère, pas l'homme:
- «Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres» (Parole de Notre Seigneur Jésus-Christ dans l' Évangile selon Saint Jean, chapitre VIII, verset 32).
"Où habite l'Esprit du Seigneur, là, et là seulement, habite la LIBERTE" (Ubi autem Spiritus Dei, ibi libertas. II Cor., III, 17).
"N'est-ce pas au cri de ' Vive la liberté ' ou encore ' Liberté, tu es la seule vérité ' que se sont perpétrés tous les crimes de la révolution? Il n'est autre que le cri de Lucifer. Les catholiques qui se rallient à cet étendard de la rébellion moderne tombent sous l'empire et le gouvernement du démon et, plus tard, seront mûrs pour accueillir l'Antéchrist afin qu'il soit leur chef" (Cf. Commentaire de saint Thomas sur l'épître aux Thessaloniciens, et celui de Mgr Lefebvre dans Fideliter 59, p. 78)" (Abbé Dominique Rousseau, Fideliter, n° 131, Septembre-Octobre 1999, p. 61.)
L'Eglise catholique répond:
- La liberté est la faculté de se mouvoir dans le bien: "La liberté par cela même qu'elle est un élément de perfection pour l'homme doit se mouvoir dans la sphère de la liberté et du bien" (Léon XIII, Immortale Dei).
- «La liberté consiste en ce que, par le secours des lois civiles, nous puissions plus aisément vivre selon les prescriptions de la loi éternelle» (Léon XIII, encyclique Libertas praestantissimum, 20 juin 1888).
- "La liberté ne consiste pas à faire le mal, mais à l'éviter" (Mgr Gaume, Le Traité du Saint-Esprit, 1865, troisième édition, Gaume et Cie Editeurs, 3 rue de l'Abbaye, Paris 1890, p. 247).
"Telle est donc la doctrine de l'Ange de l'école : la liberté est le pouvoir de faire le bien, comme l'entendement est la faculté de connaître le vrai. La possibilité de faire le mal n'est pas plus de l'essence de la liberté, que la possibilité de se tromper n'est de l'essence de l'entendement; que la possibilité d'être malade n'est de l'essence de la santé... Il s'ensuit que plus l'homme pèche, plus il montre la faiblesse de son libre arbitre ; de même que plus il se trompe, plus il montre la faiblesse de sa raison ; de même que plus il est malade, plus il fait preuve de mauvaise santé. Plus aussi, en péchant et en déraisonnant, l'homme se dégrade et se rend méprisable ; car plus il se rapproche de l'enfant, qui n'a encore ni la liberté ni l'entendement, ou de l'insensé, qui ne l'a plus, ou de la bête, qui ne l'aura jamais" (Mgr Gaume, ibid., p. 248).
Que "le pouvoir de faire le mal n'est nullement essentiel à la liberté" (Mgr Gaume)
"Le pouvoir de faire le mal n'est nullement essentiel à la liberté; autrement DIEU ne serait pas libre, ou sa liberté serait moins parfaite que celle de l'homme.
Autrement encore, toutes les lois des nations seraient de monstrueux attentats; car toutes ont pour but -en principe... - d'enchaîner la puissance de faire le mal, et M. Proudhon aurait raison de soutenir que l' anarchie est l'état normal de l'homme. La liberté ne consistant ni dans le pouvoir de faire tout ce qu'on veut, ni dans la faculté de faire le mal, elle doit donc se définir: le pouvoir de faire le bien; ou, ce que j'aime moins, le droit de faire ce qui ne nuit à personne."
( Mgr Gaume, La profanation du dimanche considérée au point de vue de la religion, de la société, de la famille, de la liberté, du bien-être, de la dignité humaine et de la santé, ESR, p. 83.)
Les limites de la liberté (Mgr Gaume)
"[...) Les limites de la liberté sont les droits d'autrui. Par autrui, j'entends DIEU, le prochain, et nous-mêmes, si vous le permettez.C elui-là seul est donc libre, et mérite d'être appelé tel, qui, dans ses paroles et dans ses actions, respecte tous les droits, ou, en d'autres termes, qui accomplit tous ses devoirs envers DIEU, envers ses semblables et envers lui-même. Ces devoirs ont leur raison et leurr ègle dans la volonté infaillible de DIEU."
( Mgr Gaume, La profanation du dimanche considérée au point de vue de la religion, de la société, de la famille, de la liberté, du bien-être, de la dignité humaine et de la santé, ESR, p. 83-84.)
"Que le peuple le plus libre est celui qui rencontre le moins d'obstacles pour accomplir et qui accomplit la volonté de Dieu en toutes choses" (Mgr Gaume)
"De là, cette conséquence inévitable, que l'homme ou le peuple le plus libre est celui qui rencontre le moins d'obstacles pour accomplir et qui accomplit le plus fidèlement la volonté de Dieu en toutes choses. Telle est la belle définition que l'Eglise nous donne de la liberté humaine: Servir Dieu, dit-elle, c'est régner (Servire Deo regnare est. Paroles du Pontifical.)
( Mgr Gaume, La profanation du dimanche considérée au point de vue de la religion, de la société, de la famille, de la liberté, du bien-être, de la dignité humaine et de la santé, ESR, p. 84.)
"Que tant que l'homme n'est pas parvenu à maîtriser ses passions, il est esclave" ( Mgr Gaume)
"Or, deux obstacles permanents s'opposent à cette puissance du bien, et tendent, par conséquent, à violer la liberté de l'homme: j'ai nommé
- nos propres passions
- et les passions d'autrui.
"C'est un fait que tout homme se trouve gêné dans le cercle de ses devoirs, qu'il éprouve je ne sais quelle secrète démangeaison d'en sortir, et ainsi d'usurper sur les droits de DIEU, de ses semblables et de son âme elle-même au bénéfice de son corps.
"[...] Tant que l'homme n'est point parvenu à maîtriser ses puissances fougueuses, il est esclave. En cette qualité, vous le voyez traîné, la corde au cou, vers tout ce qu'il y a d'opposé au devoir, et sa liberté ne semble plus être que le funeste pouvoir de faire le mal.
"Il arrive même qu'il ne la sent plus, qu'il ne la comprend plus que par là. Dans cet étrange renversement, il appelle entrave, tyrannie, despotisme, tout ce qui tend à délivrer en lui la puissance du bien, en enchaînant la puissance du mal.
"Alors, quel que soit son nom, toute autorité lui pèse; il l'insulte en lui-même, il la hait, il la maudit. Afin de lui ôter son prestige, il la livre à la dérision; et son plus ardent désir est de voir le jour où il pourra en briser le sceptre et la fouler aux pieds...."
( Mgr Gaume, La profanation du dimanche considérée au point de vue de la religion, de la société, de la famille, de la liberté, du bien-être, de la dignité humaine et de la santé, ESR, p. 85.)
Pie VI
«On établit, comme droit de l’homme en société, cette liberté absolue qui non seulement assure le droit de ne pas être inquiété sur ses opinions religieuses, mais qui accorde encore cette licence de penser, de dire, d’écrire, et même de faire imprimer impunément en matière religieuse tout ce que peut suggérer l’imagination la plus déréglée; DROIT MONSTRUEUX qui paraît cependant résulter à l’assemblée de l’égalité et de la liberté naturelles à tous les hommes. Mais que pouvait-il y avoir de plus insensé que d’établir parmi les hommes cette égalité et cette liberté effrénée qui semble étouffer la raison, le don le plus précieux que la nature ait fait à l’homme et le seul qui le distingue des animaux» (Pie VI, Bref Quod aliquantulum, 10 mars 1791).
source : Christ-Roi
Après ce rappel philosophique, nous comprenons mieux ce que nous devons faire en tant que chrétien. Notre corps est le temple de Dieu, nous n'avons pas le droit de le profaner.
Profitons de ce temps de la passion pour bien observer toutes les souffrances que Notre-Seigneur a enduré dans son corps, recherchons particulièrement celles qui sont les conséquences de mes péchés faits en ne respectant pas mon corps, et demandons pardon à Dieu pour tous nos péchés qui l'offensent. Demandons notre conversion tous les jours.
Demandons à la Très Sainte Vierge Marie, elle qui est ma mère de Dieu et aussi notre mère, de nous aider à bien comprendre ce qu'est notre corps. Demandons lui de nous protéger de profaner ce temps saint de Dieu. Demandons aussi à nos saints patrons et nos anges gardiens qui sont toujours à nos cotés, de nous aider !
source : Christ-Roi
Après ce rappel philosophique, nous comprenons mieux ce que nous devons faire en tant que chrétien. Notre corps est le temple de Dieu, nous n'avons pas le droit de le profaner.
Profitons de ce temps de la passion pour bien observer toutes les souffrances que Notre-Seigneur a enduré dans son corps, recherchons particulièrement celles qui sont les conséquences de mes péchés faits en ne respectant pas mon corps, et demandons pardon à Dieu pour tous nos péchés qui l'offensent. Demandons notre conversion tous les jours.
Demandons à la Très Sainte Vierge Marie, elle qui est ma mère de Dieu et aussi notre mère, de nous aider à bien comprendre ce qu'est notre corps. Demandons lui de nous protéger de profaner ce temps saint de Dieu. Demandons aussi à nos saints patrons et nos anges gardiens qui sont toujours à nos cotés, de nous aider !
Que Dieu vous Bénisse !
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